Selon de différents documents juridiques dressés encore pendant la deuxième guerre mondiale, les procès des criminels de la guerre se déroulaient dans de nombreux pays de l'Europe et aux États-Unis. C’étaient avant tout la Déclaration des Nations Unies du 13 janvier 1942, Déclaration de Moscou du 30 octobre 1943, Contrat de Yalta du 11 février 1945 et aussi de l’époque après la guerre : le Contrat de Potsdam du 22 août 1945 et la concorde de Londres du 8 août 1945.
La Déclaration de Moscou, signée par des dirigeants des trois grands puissances, Winston Churchill, Franklin Delano Roosvelt et Joseph Stalin, établit des règles de l'extradition des soldats aux pays où des crimes de la guerre furent commis. Elle constata ce qui suit :
« Dans le moment de n'importe quelle armistice avec n'importe quel gouvernement qui administra ce jour en Allemagne, les officiers et soldats allemands qui sont responsables ou participaient dans les cruautés et exécutions seront extradés aux pays où ils les ont commis afin de les juger et punir selon le droit de ces pays et leurs gouvernements libres. Les listes les plus détaillées des criminels seront rendues par ces pays, en prenant en considération particulièrement des territoires occupés de l'URSS, Pologne, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Grèce avec Crète et d'autres îles, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, France et Italie. »
Parmi environ 2200 SS-mans rendant service dans le camp de concentration Stutthof et des nombreux prisonniers de fonction qui souvent commettaient dans le camp des crimes affreux, on mis devant le juge après la guerre environ 100 personnes.
Premier commandant du KL Stutthof, Max Pauly qui en septembre 1942 fut nommé, en cadre de promotion, commandant du camp de concentration Neuengamme près de Hambourg, fut jugé à Hambourg par Tribunal Britannique de la guerre du 18 mars au 13 mai 1946 avec d’autres membres de l’équipe du KL Neuengamme.
Le sujet de la poursuite fut seulement son activité au poste du commandant de KL Neuengamme par laquelle le Tribunal le condamna à la mort. La sentence fut exécutée le 6 octobre 1946 dans la prison à Hammeln près de Hambourg.
Deuxième commandant du KL Stutthof, Paul Werner Hoppe, après la fin de la guerre séjourna à Holstein sous un faux nom de Paul Hansen. Il fut reconnu et arrêté le 29 avril 1946 à Lübeck. Il fut transporté à l’enquête à Londres et mis dans le camp des prisonniers à Sheffield. Hoppe fut interrogé quelques fois par l’administration de l’armée britannique et la commission d’enquête polonaise au nom du gouvernement d’émigration polonais à Londres.
La pétition d'extradition déposée par les autorités de la République Populaire de Pologne ne fut prise en considération. Après la fin de l’enquête préliminaire, Hoppe fut mis dans le camp des prisonniers à Fallingbostel, d’où il s’enfuit le 9 juin 1948. Il se cacha sous le faux nom en Suisse et en Allemagne. Il fut reconnu encore une fois à Witten sur Ruhr et arrêté le 17 avril 1953. Il fut mis devant la cour à Bochum en Allemagne. En 1955 il fut condamné à 5 ans et 3 mois de la prison. Dans le procès de révision la peine de prison fut augmentée à 9 ans. Il quitta la prison 1,5 ans avant la fin de la peine. Il mourut en 1974.
Quatre procès en groupe des criminels du Stutthof se déroulèrent à Gdańsk du 25 avril au 31 mai 1946. Devant la Cour Spéciale Pénitentiaire à Gdańsk eut lieu une poursuite pendant laquelle on accusa premièrement 13 personnes: SS-man John Pauls, surveillantes: Wanda Klaff, Gerda Steinhoff, Elisabeth Becker, Ewa Paradies, Jenny Barkmann et des prisonniers de fonction: Joseph Reiter, Wacław Kozłowski, Kazimierz Kowalski, Marian Ziełkowski, Aleksy Duzdal, Franciszek Szopiński et Tadeusz Kopczyński.
Marian Ziełkowski, un des accusés, mourut de l’affaiblissement du cœur le 25 août 1945 dans la prison pénitentiaire à Gdańsk. Le principal de la prison en informa le procureur du Tribunal régional de Gdańsk déjà le 20 avril 1946, quelques jours avant le début du procès. Le 15 avril 1946, le procureur de la Cour Spéciale Pénitentiaire à Gdańsk dirigea un acte d'accusé supplémentaire contre Ernie Beilhardt, surveillante de KL Stutthof. Outre les 13 accusés, la cour examina aussi les cas de deux autres personnes, Jan Preiss, jugé déjà et Jan Breit mis en état d’accusation par le procureur de Bydgoszcz, dont l’affaire fut transmise à reconnaître par la Cour Spéciale Pénitentiaire à Gdańsk.
La sentence fut présentée le 31 mai 1946 à 20h.
A la peine de mort on condamna : John Pauls, Jenny Barkmann, Elisabeth Becker, Ewa Paradies, Gerde Steinhof, Wanda Klaff, Jan Breit, Tadeusz Kopczyński, Wacław Kozłowski, Józef Reiter, Franciszek Szopiński.
D’autres sentences: Erna Beilhardt – 5 ans de prison, Aleksy Duzdal i Jan Preiss – innocentés. Les condamnés à la mort furent pendus publiquement le 4 juillet 1946 à 17h à Gdańsk Stolenzberg (Wysoka Górka). Les ex-prisonniers de KL Stutthof mirent des nœuds autour les cous des condamnés.
Pendant des trois procès suivants qui eurent lieu devant la Cour Régionale à Gdańsk il y avaient 67 accusés : 64 SS-mans et 3 prisonniers de fonction. On y prononça 12 sentences de la mort. Cette fois-là elles n’étaient pas exécutées publiquement.
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Sur le procès de P.W. Hoppe on imprima un texte de Stanisław Kamiński dans Zeszyty Muzealne nr 9. On publie ce texte au-dessous. Stutthof. Zeszyty Muzeum nr 9, 1990, PLISSN 0137-5377
Stanisław Kamiński, « Silhouette d’un criminel de la guerre. Sur le procès de Paul Werner Hoppe, l’ex-commandant du camp de concentration Stutthof »
Stutthof, comme on le sait, était un des nombreux camps de concentrations semés dans le Reich de Hitler et dans les pays soumis. Il n’était pas le camp le plus grand, mais assez dur, où on viola constamment des droits de l’homme, par le travail trop lourd pour l’homme et des tortures raffinées on anéantit des milliers de gens. L’historie du camp n’est pas décrite dans la littérature d’une manière aussi détaillée que celles des camps à Oświęcim, Dachau, Mauthausen-Gusen ou Buchenwald, mais elle est connue mondialement. Cela résulte de deux monographies du professeur Krzysztof Dunin-Wąsowicz, un ex-prisonnier du camp, et du docteur Mirosław Gliński et de quelques dizaines de travaux avec des souvenirs et articles d’autres auteurs. Le temps permets de trouver de nouvelles informations et d’expliquer de nombreux taches blanches dans l’historie des camps. Des enquêtes laborieuses contre les criminels hitlériens de la guerre des camps, des procès juridiques- parfois terminés avec des sentences surprenantes- effacent ces taches blanches. Ils remplissent l'historiographie, donnent une caractéristique nouvelle des délinquants, parlent de la misère et l’héroïsme humain.
Dans cet article on va parler du dernier procès de deuxième commandant du camp de concentration Stutthof. Il y avaient trois procès, dont un de révision, sans publier de sentence. Chaque procès se déroula devant les cours d'Allemagne d'Ouest et fut typique pour ce genre d'affaire mais ils se terminèrent par des sentences modérées. Ils se caractérisèrent du fait que l’administration juridique ne profita de matériaux et de témoignages polonais.
Qui était Paul Werner Hoppe, comment il se caractérisa et ce qu’il représenta comme commandant du camp de concentration, de quels délits il fut jugé- on essayera en répondre dans cet article.
Paul Werner Hoppe pendant la deuxième guerre mondiale obtint le titre de SS-Sturmbannfuhrer, du 31 août 1942 à l’avril 1945 il assuma la fonction du commandant de camp de concentration Stutthof. Même si déjà pendant la guerre des alliés avaient suffisamment d’informations sur des crimes et des délinquants de Stutthof grâce à l’activité du renseignement militaire clandestin polonais, le nom de deuxième commandant ne se trouva pas sur la liste des crimes de guerre.
Finalement, on réussit de ramasser des données sur l’activité de Hoppe après la fin de la guerre, grâce à nombreux témoignages des personnes différentes, en majorité des ex-prisonniers du camp. A ce moment des autorités polonais dirigèrent pour la troisième fois une motion d'accusation à la Commission des Crimes de la guerre des Nations Unies (United Nation War Crimes Commission), dans lequel on montra des preuves des crimes commis par Hoppe envers des prisonniers.
Nombreux criminels reçoivent une peine méritée du côté des courts polonaises ou alliés, comme Max Pauly, premier commandant du Stutthof et puis commandant du camp de concentration Neuengamme. Il fut jugé de ses crimes commis dans ce dernier camp, on ne prit pas en considération de crimes de Stutthof. Mais sa somme suffit pour que le Tribunal britannique de l’armée puisse publier à l’unanimité une sentence juste- la peine de mort. Sur Paul Werner Hoppe il n’y avait aucune information en Pologne, mais finalement lui aussi fut mis devant la justice. En 1955 il fut jugé par la Cour Nationale à Bochum mais sa sentence était assez modérée, puisque on le condamna à 5 ans et 3 mois de la prison ferme. L'accusé ne répondit que pour ses actions envers des prisonniers-Juifs. C’était alors un procès très limité, ne faisant pas attention aux crimes commis envers des prisonniers d'autres nationalités séjournant à Stutthof.
Cette sentence ne satisfait pas le procurateur mais l'accusé non plus. En résultat, les deux portèrent la demande de révision de sentence. On prépara un nouveau procès, dernier et décisif. Pourtant avant de le décrire, il serait utile de dire quelques mots sur une carrière nazie de Hoppe.
Paul Werner Hoppe était fils d’un architecte du Berlin. Il naquit le 28 février 1910 et on ne sait pas comment sa vie se passerait si son père ne mourait. Il mourut quand Paul avait deux ans. Depuis ce moment il fut élevé par ses proches, pourtant petit Hoppe pouvait devenir un homme honnête. Son oncle s’occupa de sa formation. En 1929 Hoppe passa son baccalauréat et commença le travail sur le poste de l’architecte-jardinier (Gartenarchitekt). Peut-être ici est la source de son amour envers les fleurs dont il y avaient beaucoup devant sa villa à Stutthof. L’oncle n’économisa jamais sur la formation alors Hoppe commença des études de jardinage à l’université de Berlin en 1931. Malheureusement, après 5 semestres il arrêta des études parce que l’oncle refusa de les payer. La raison était claire- jeune étudiant milita le mouvement nazis. En 1932 Hoppe était déjà un militant actif de NSDAP et un an plus tard il entra à Allgemeine-SS. Sa famille ne pouvait pas se prêter avec cette décision. Après avoir rompu des contacts avec la famille, le futur commandant de Stutthof passa une service militaire dans une unité de SS-Verfugungstruppe à Juterborg, puis il entra à l’école des junkers SS à Brunschwik. En 1938 il commença la carrière de l’officier, dans le grade de SS-Untersturmfuhrer. Son unité principal était le 2eme SS-Totenkopfsturmbann à Lichtenberg où il se trouva un petit camp de concentration. On voit bien alors, que Hoppe commença la carrière d’un harceleur des prisonniers de sa propre volonté, et il n’était pas forcé. La même année il fut transmis à Dachau, où il fut l’adjudant du camp. Depuis ce moment sa carrière se déroula vite, en 1938 il était déjà un SS-Hauptsturmfuhrer. Le 1er octobre 1938 il fut consentit à l’état-major du « père » des camps de concentration, fameux SS-Gruppenfuhrer Eicke. C'est ici où il fut préparé au travail sur Pomorze Gdańskie, puisque Eicke commanda à SS-Brigadenfuhrer, Richard Glucks de créer à Gdańsk une unité spéciale consacrée au combat contre les Polonais. C’était SS-Heimwehr Danzig, connue des jours tragiques du septembre 1939 battant contre les défendeurs de Poczta Polska et Westerplatte. Aussi Paul Werner Hoppe participa dans ces combats. Après leur fin il rentra à 3eme Division SS-Totenkopfverband de Eicke avec laquelle il passa une campagne française en 1940. Puis il se trouva avec elle en URSS, où Eicke mourut pendant les combats sur le front nord-est. Le destin pareil était très proche de Hoppe. Au début de 1942 il fut blessé gravement à la jambe, en conséquence il fut relâché du Waffen-SS. Après avoir curé sa blessure, il vint chez son beau-père à Oranienbourg. Comme Balis Sruoga, la cour d’assises à Bochum pensa que Hoppe dû sa carrière dans les camps à son beau-père. Cependant, après la convalescence Hoppe essaya de rentrer à Waffen-SS, mais on dit qu’on lui refusa. Si c’était une opinion de Hoppe ou s’il exista un document officiel sur cette affaire- la sentence de la Cour Nationale en tait. Peut-être c’était l’influence de son beau-père, peut-être celle de Eicke, mort déjà. Il suffit de dire que c’était le Reichsfuhrer SS H. Himmler qui demanda que Hoppe occupe le poste du commandant du camp de concentration à Stutthof.
Quel type d’homme était-il Hoppe en remplissant des fonctions tellement responsables ? Malheureusement, on ne peut pas donner d'information précise et homologue, parce qu’on ne dispose pas de nombre suffisant des témoignages dans ce sujet. C’est sur qu’il différait par la personnalité de son prédécesseur, fameux exécuteur Max Pauly. En analysant des crimes commis à Stutthof dans la pétition accusant polonaise dirigée à la Commission des Crimes de la guerre, on décrit la silhouette de deuxième commandant d’une manière assez légère.
K. Dunin-Wąsowicz, l’historiographe du camp et son ex-prisonnier en même temps constate que Hoppe ne s’intéressa pas beaucoup aux affaires du camp. Balis Sruoga a une opinion pareille. Selon lui, le commandant avait une présomption. Envers des prisonniers il se comporta différemment. Quand les prisonniers lituaniens- traités à Stutthof d'une manière plus humanitaire que d'autres- refusèrent ses suggestions concernant leurs travail à Reich, il les maudit grossièrement, même s'il n’était pas habitué à utiliser des gros mots. De temps en temps il assista à effectuer une punition de fessée. On parla aussi de ses invitations à l'administration d'un prisonnier Speider qui était Témoin de Jéhovah (Bibelforscher) pour des discussions idéologiques. Leur but était de renoncer sa foi par le prisonnier. Ces discussions terminèrent régulièrement par des querelles pendant lesquelles on pouvait entendre des malédictions du commandant entrelacées par des exclamations de Speider : Jéhovah. Tout cela finit toujours par renvoyer le prisonnier, Hoppe jamais ne prit de conséquences envers le prisonnier. Sruoga cite aussi des faits que des prisonniers, cette fois-ci des femmes faisant le ménage à la maison du commandant constatèrent que le commandant auprès de la famille était un homme normale, un bon père, cordial pour ses proches et parfois pour les prisonnières. Sa femme, sûrement avec son accord, souvent leurs donna du pain. Hoppe comme représentant de Deutsche Ausrustungswerke (DAW), un consortium agissant aussi à Stutthof, s'occupa avant tout des affaires, les prisonniers et des questions du camp ne l’intéressèrent pas beaucoup. Cette question semble assez claire, Hoppe en ayant une administration et une structure du camp bien organisées, il ne devait pas s'occuper de cela. On n'a pas de doutes aujourd'hui que DAW en agissant dans les camps de concentration, servirent au pouvoirs de SS, et que en imitant les couches hautes, aussi le personnel moyen commettait les abus en ayant pour but uniquement de s'enrichir. Chacun de l'administration savait assez sur des affaires et des intérêts de ses collègues. Peut-être aussi de cette raison Hoppe ne réagissait pas aux actions de sadismes de ses inférieurs envers des prisonniers.
Le camp Stutthof fut libéré par l’armée soviétique le 9 mai 1945, pendant que les actions militaires en Europe furent finies déjà depuis quelques jours. Tous les témoignages retenus disent que Hoppe remplit sa fonction du commandant du camp jusqu’au 4 avril 1945. Ce fait est confirmé par la cour de Bochum. Les derniers documents conservés prouvant que Hoppe assuma cette fonction sont : l’ordre de l’évacuation du camp du 25 janvier 1945 et le plan du premier jour de l’évacuation des prisonniers établis par lui. M. Gliński dit que Hoppe quitta Stutthof avec un groupe de l’équipe par la voie marine. C’est probablement une seule version possible. Żuławy, Stutthof inclus, étaient coupés du reste du pays non seulement par l’eau mais aussi par des armées soviétiques, qui se battaient encore pour Gdańsk. Il est sûr que la responsabilité pour l’évacuation des prisonniers avec des résultats tragiques est à côté de Hoppe même. La court allemande ne prit pas ce fait en considération, ainsi que son activité comme commandant du camp dans ces derniers mois de l’existence (février- avril 1945).
Juste après la guerre Hoppe se trouva à Holstein où il s’appela d’un nom faux de Paul Hansen et travailla comme jardinier. Le 29 avril 1946 il fut reconnu à Lübeck et arrêté en résultat. Le 8 mai de la même année il fut transporté au terrain du ex-camp de concentration à Neuengamme, au camp pour des internés. Hoppe fut reconnu comme membre de SS mais pas comme commandant du camp de concentration à Stutthof. Cela se passa beaucoup plus tard, le 29 septembre 1946. Après avoir établi la fonction de Hoppe, il fut immédiatement transporté à Londres, où il fut enquêté. Le 12 octobre il se trouva dans le camp des prisonniers de la guerre à Sheffield et on mena encore une enquête contre lui. La court à Bochum établit que Hoppe entre 21 février et 12 juin 1947 se trouva dans les mains de la commission polonaise d’enquête. Dans la sentence elle ne dit pas si la commission représenta le gouvernement légal polonais ou ex-gouvernement d’émigration à Londres. Le fait est que la commission questionna Hoppe quelques fois en question des crimes commis à Stutthof. Pendant ces enquêtes l’ex-commandant du camp séjourna à la prison Tomato à Minden.
En revenant aux enquêtes de la commission polonaise il faut ajouter qu’on ne trouve aucun trace de cela dans les dossiers de Polska Misja Wojskowa en Allemagne qui se trouvent dans l’Archive de la Commission Principale d’examen des Crimes hitlériens en Pologne à Varsovie. Pourtant, on sait que Misja Wojskowa représenta le gouvernement polonais et les autorités polonaises de l’enquête dans les questionnements des criminels de guerre qui se trouvaient dans les mains des alliés. Alors, cette question n’est toujours pas expliquée.
Après ces enquêtes « polonaises » Hoppe rentra à Londres où le 12 juillet 1947 il fut encore une fois questionné. Puis il séjourna dans le camp Watten, du 15 septembre au 16 octobre 1947 il se retrouva à Londres. Concernant sa maladie, il fut transporté au camp des prisonniers pour le guérir. Les autorités polonais posèrent la demande d'extradition qui n’était pas accepté puisque Hoppe n’était pas transmis au système juridique polonais, une seule institution juridique compétente pouvant juger d'une manière juste des délits de l'ex-commandant. On a quand même des informations qu'on commença certaines préparations pour le transmettre aux pouvoirs polonais. Le 22 mai 1948 Hoppe se trouva dans un camp des prisonniers à Fallingbostel au lieu d’être en Pologne. Dans les circonstances mal précisées (la sentence de la cour à Bochum ne l'explique pas), il s'enfuit du camp le 9 juin 1948. Est-qu'il était protégé par des autorités alliées en raison des services inconnus pour elles ou c’était à cause de la guerre froide, on ne le sait pas. En ce moment sa trace fut perdue, il se cacha sous un nom faux en Suisse et en Allemagne. A Witten sur Ruhr il fut reconnu encore une fois et arrêté le 17 avril 1953. Il ne resta trop longtemps à la prison, les pouvoirs juridiques lui relâchèrent et lui permirent de répondre librement. Le 21 avril il fut re-arrêté, on ne sait pas si cela se passa à cause de la pression de l’opinion publique ou de la protestation des ex-prisonniers du camp de concentration à Stutthof, ce n'est pas précisé dans la sentence de la cour. En 1955 La Cour National à Bochum examina l'affaire de Paule Werner Hoppe. Il n’était pas accusé à la totalité de ses crimes et délits commis à Stutthof dont il géra de premiers jours du septembre 1942 jusqu’à l'avril 1945. L'acte porté contre Hoppe l'accusa de l'aide rendue pour tuer des prisonniers-Juifs, concrètement la participation à la mort de 40 prisonniers avec des injections du pétrole, causer la mort d'au moins 10 prisonniers par des chiens du relais des chiens (« Hundestaffel ») et tirer personnellement et pendre deux prisonniers. On peut conclure de cela que le moteur de cette accusation puissent être des prisonniers-Juifs de Stutthof ou officiellement des organes israéliens contre des criminels hitlériens. La cour d'assises retint le premier point de l'accusation, en revanche elle déchargea en cour de l 'affaire le reste des objections. La sentence était disproportionnée en comparaison avec des crimes mis dans l'acte de l'accusation, en ne parlant pas de ces commis véritablement à Stutthof. La sentence était : 5 ans et 3 moins de la prison.
Comme on le dit déjà, l'accusé interjeta appel, aussi le procurateur demanda la révision du procès, en donnant comme argument le niveau pas assez élevé de la peine. Le 8 novembre 1956 le Sénat de IV Cour Fédérale (Bundesgerichtshof) examina les deux demandes. En résultat, on ordonna à la Cour Nationale à Bochum de réexaminer cette affaire dans trois points cruciaux. Deux se référèrent à l'acte d'accusation, troisième parla de recouvrement des coûts du procès. La Cour Fédérale ordonna d'examiner la participation de Hoppe dans la mort de prisonniers-Juifs par l'asphyxie et le tir à l'occiput.
La Cour Nationale à Bochum envisagea l'action le 25 janvier, 29-30 avril, 2, 8 10, 13, 15, 517, 20, 22, 24, 27 et 29 mai 1957. La sentence fut publiée le 4 juin 1957. L’ex-commandant de Stutthof fut condamné à 9 ans de prison, pourvu des droits de citoyen pour 6 ans et condamné à recouvrement de tous les coûts juridiques.
Un trait signifiant de ce procès fut le fait que l’accusé ne fut jugé que par avoir aidé à l’extermination seulement de la nation juive. Mais il est connu publiquement que dans le camp à Stutthof il y avaient des prisonniers des nationalités différentes, jusqu’au moment de l’arrivé des Juifs en 1944, des Polonais furent la majorité des prisonniers. L’acte d’accusation ne reprocha pas à Hoppe d’avoir participé à l’extermination des Polonais, Russes, Allemands, Danois, Norvégiens, même Finnois, Lettons, Lituaniens, Estoniens, Hongrois, Roumains, Yougoslaves, Espagnoles, Grecs et Italiens. Parmi eux il se trouva un groupe des prisonniers de guerre particulièrement protégé par le droit international, dont l’Allemagne fasciste signa.
Deuxième trait du procès fut le fait que la court ne profita pas de matériaux des preuves polonais et que dans la salle il n’y avaient pas de témoins polonais. L’an 1957 fut le moment de l’activité vive de Główna Komisja Badania Zbrodni Hitlerowskich w Polsce et il semble sûr qu’elle donnerait l’aide juridique à court allemande. C’est pourquoi on trouve ce procès incomplet, on ne dispose pas encore de dossiers détaillés du procès. Ils seront sûrement rendus accessibles après la période prévue par le droit d’archive de la République Fédérale Allemande. On ne peut non plus donner des noms pleins des témoins qui déposèrent sous le nom de code, ce qui est interdit par la loi qui protège les témoins. La sentence des deux procès, particulièrement de ce dernier nous donne suffisamment d’information concernant leur course et permet au chercheur de tirer des conclusions correctes. Regardons alors ce dernier procès.
Pendant la procédure on affirma que Paul Werner Hoppe n’était pas seulement le commandant du camp mais aussi le dirigeant du bataillon de la guérite, il était responsable de la formation des SS-mans- étrangers, il était directeur des ateliers faisant partie du konzern militaires Deutsche Ausrustungs- Werke. La court réussit à établir que Hoppe malgré son pouvoir signifiant ne l'utilisa pas spécialement pour accabler les prisonniers. Comme commandant du camp il ne se préoccupa pas de destin du camp et des victimes du régime hitlérien qui s'y trouvaient. Il tendait à l’état quand ses ordres, le plus souvent au caractère général, même si durs, soient respectés par le personnel du camp et par la société des prisonniers. Néanmoins 65 milles des personnes mortes ne dénient pas d’établissement de la court de Bochum. Dans la littérature scientifique et de mémoire concernant le camp à Stutthof et des camps en général, on présenta des preuves authentiques de la cruauté et de bestialité de la part des SS-mans et du personnel d’aide qui provenait des prisonniers, envers d'autres prisonniers. Les noms : T. Meyer, Foth, Kozłowski, Selonke et d’autres s’inscrivirent bien dans la mémoire de gens qui survécurent Stutthof comme synonyme de l 'abrutissement, barbarie, cruauté. A la court de Bochum suffirait de regarder aux dossiers polonais du procès du personnel du camp pour décider si Paul Werner Hoppe voulut prévenir des cruautés ou s’il ne l’essayait pas du tout. Son intérêt faible du camp, souligné dans la sentence de la court, dans ce cas-là avait une signifiance négative et tragique.
Personne et rien ne peut relâcher Hoppe de la responsabilité puisque il avait dans le camp un pouvoir presque illimité qu'il reçut, comme tous les commandants des camps de concentration de la main du directeur de SS-WVHA, SS-Obergruppenfuhrer Oswald Pohl. On leur donnant la totalité de pouvoir, Pohl demandait des commandants d'introduire le maximum des prisonniers au travail pour le bien de Reich hitlérien. Le temps du travail n’était pas important, il ne devait pas et il n’était pas borné par des limites humains. En résultat de ce type de gestion dans tous les camps, on anéantit des prisonniers par le travail surhumain et l'alimentation trop chétive. C’était probablement une des cruautés les plus grandes, alors la constatation que Hoppe n’était pas un homme cruel semble être une incompréhension. Dans l'historiographie des camps de concentration il y avaient des situations quand des SS-mans ne pouvant pas regarder les événements cruels dans les camps se présentèrent aux unités de front soit quittaient les camps pour des postes subalternes. Hoppe ne fut rien de pareil. En effet, le manque d’intérêt pour le destin des prisonniers ne résulta pas de l'altruisme du commandant mais de la volonté de protéger ses propres affaires. Était-ce une circonstance tempérante?
Court n'arriva pas à prouver la participation personnelle de Hoppe dans la tuerie et le traitement barbare des prisonniers. Selon la court, jusqu’à 1944 la vie dans le Stutthof ne se différencia pas de la vie dans d'autres camps. C'est déjà en 1944 que les très nombreux Juifs arrivèrent au camp envoyés des camps de Ryga, Kowno et du territoire de la Hongrie. Selon la court, ce qui est prouvé aussi par la littérature, le niveau de la vie s'empira violemment. Ce fait est confirmé aussi par des témoins polonais et juifs qui étaient questionnés dans les procès de l’équipe de Stutthof devant les courts polonais. Court National à Bochum n’établit pas de nombre des prisonniers juifs qui passèrent par le camp et ses sous-camps. Selon les relations des témoins, en 1944 sur le terrain du camp, sans compter ses sous-camps, il y avaient environ 35 milles de prisonniers-Juifs.
La court constata aussi sans doute que la mortalité des prisonniers juifs était énorme. Dans la sentence de la court leur nombre n’est pas précisé. Selon la court la grande mortalité est provoquée par : l’épuisement des prisonniers arrivant au camp, l’épidémie du typhus exanthématique qui éclata dans la deuxième moitié de l’année 1944. Il se parle aussi de la politique d’extermination par le tir et l'asphyxie de victimes. La court d’assises essayait d’expliquer le rôle du commandant dans la réalisation de cette politique. Dans la sentence de la court il n’y a pas d’information précise qu’elle le réussit. Hoppe pendant la procédure confirma qu’il avait connu des plans de l’extermination de la nationalité juive. Entre le juillet et août 1944 il fut appelé à Oranienbourg par le directeur des camps de concentration (Amtsgruppe D dans SS-WVHA), Rihard Glucks qui lui fit savoir des plans de Hitler dans cette question. Hoppe, comme il dit, était terrifié par ces plans et il essayait de retarder sa tâche le plus possible. Il raconta d’avoir expliqué à Glucks que Stutthof n’était pas préparé à l’action de cette dimension. Selon l’ex- commandant, les prisonniers juifs à Sttthof furent soumis au régime du travail forcé. La court ne croyait pas à ces témoignages. On douta que Hoppe aie fait tout pour prévenir conduite cruelle avec des prisonniers juifs. Ce fragment de la sentence de la court niait un autre disant que Hoppe envers des prisonniers était un commandant doux et prévenant des cruautés. L’accusé dit aussi qu’il était rappelé à Oranienbourg devant Glucks qui lui ordonna impérativement d'asphyxier des Juifs par le cyclone B. Après le retour de Oranienbourg Hopppe, comme il témoigna, rappela Teodor Meyer et le docteur de camp O. Heidl. Il leur transmit l’ordre d'asphyxier et ajouta de soi que l’action ne devait recouvrir que des prisonniers incapables au travail physique.
Pendant la procédure on examina le processus de l'asphyxie. Il existe une littérature importante sur ce sujet alors on ne s'en occupera pas ici. Dans la sentence de la court saute aux yeux le manque de la description des conditions de vie dans la partie juive du camp. On ne trouve aucun mot sur des bestialités et des morts commis par le directeur de cette partie du camp, SS-Oberscharfuhrer Ewald Foth et ses adjuvants. Hoppe ne pouvait pas savoir rien sur ce sujet. La court examina aussi la question de l'asphyxie des prisonniers juifs dans le wagon ferroviaire adapté spécialement à ce but. La court d‘assises ne réussit pas à établir qui ordonna d'asphyxier dans le wagon- Hoppe seul ou s’il approuva seulement cette invention. L’accusé déniait tout constamment. Il affirma qu‘il prit connaissance de l’action dans le wagon au moment quand elle était déjà en cours. Pourtant, il devait s'opposer quand il apprit le fait d’avoir tiré les prisonniers juifs par un tir à l'occiput près de fameux « mètre de taille». Selon lui l’ordre d‘effectuer cette action fut donné par Lagerfuhrer T. Meyer qui reçut l'ordre dans cette question de Rudolf Hoss quand il visita Stutthof, déjà non comme commandant du camp à Oświęcim mais le haut administrateur de SS-WVHA. Hoppe nia puis la question de la court si Meyer reçut l’ordre de Hoss à l’écrit. En témoignant dans le sujet de l' asphyxie des prisonniers juifs, l’ex-commandant n’avoua pas sa faute pendant le processus entier. Il suggéra que Glucks demanda de lui d’effectuer une action à une grande échelle, mais il s'opposa à ce procédé et était d'accord à envoyer au gaz seulement des personnes incapables à travailler. Selon lui le nombre des personnes asphyxiées n’était pas grand.
La court ne croyait pas à ces témoignages, non par des relations des témoins, mais d’accusé seul. Le 30 avril 1954 le commandant déposa dans l’arrêt de question qu’entre octobre et novembre 1944 une action nommée Sonderbehandlung était en pleine réalisation. L’action d'asphyxier « [...] j’ai provoqué moi même après la conversation avec Glucks. Le tir auprès de mètre de taille fut ordonné par le médecin de camp et toutes les deux étaient liées avec une épidémie de typhus exanthématique. L’action de la liquidation fut menée envers des Juifs et Juives malades [...] »- disait Hoppe.
Le 4 mai de la même année Hoppe témoigna qu’il ne s’intéressa pas de l’action d' asphyxier et personnellement il ne dirigea personne à la chambre de gaz. Directeur du camp, T. Meyers s’occupa de la sélection et surveilla le cours de l’action à qui il donna un ordre général.
Vingt jours plus tard Hoppe confirma son premier témoignage en admettant : « [...] mon témoignage du 30 avril 1954 me fut lit. Il est vrai [...] ». Le même jour pendant le questionnement il ajouta qu’il ordonna de l’effectuer l’action à Lagerfuhrer T. Meyer et le médecin de camp O. Heidl. La façon d’effectuer cette action ne l’intéressa pas du tout- il laissa à ses inférieurs main libre, en soulignant seulement qu’elle ne doit comprendre que des prisonniers incapables à travailler. « [...] Je leur fis responsables de cette action [...] ». Le début juin 1954 Hoppe lentement se retira de ses témoignages. Le 8 juin il dit de n'avoir aucune intention de priver les prisonniers de vie. Il n’était que l’intermédiaire transmettant les ordres des pouvoirs plus élevés. Le 23 juillet 1954 il dit devant la court que le tir à l'occiput s’effectua en automne 1944 seulement contre les Juifs. Ce n’est pas vrai, parce qu’on sait de la littérature et des relations données par des témoins devant les pouvoirs polonais juridiques que ce type d’exécution fut effectué aussi envers d’autres nationalités. Hoppe dit que c’est Meyer qui reçut l’ordre de tirer directement depuis SS-WVHA, lui en revanche était omis. Dans sa déposition du 18 août 1954 l’accusé passa encore plus loin : « [...] je n’avais pas affaire à l’action d' asphyxier directement. J’ai reçu seulement une information de Glucks sur l’ordre de Hitler de l’anéantissement des Juifs. Je l’ai communiqué à Lagerfuhrer Meyer. Une constatation que j’ai ordonné à Meyer d' asphyxier des Juifs n’est pas vrai. Il n’est vrai non plus l'objection que j’ai coordonné l’action personnellement. Je n’étais qu’une seule fois à côté de la chambre de gaz quand l’action d' asphyxier était en cours [...] ». Le 13 octobre il constata : « [...] si on me reproche d’avoir dire dans une des enquêtes précédentes que j’avais passé la responsabilité de diriger l’action d' asphyxier à Lagerfuhrer Meyer et le médecin de camp Heidl, c’est vrai [...] ». Selon Hoppe la personne responsable d’avoir effectué l’ordre d' asphyxier des Juifs à Stutthof était Rudolf Hoss lui-même, envoyé par Glucks à l’inspection.
La court décida que des motifs provoquant Hoppe à changer des témoignages n’étaient pas compréhensibles. Selon la court il était questionné sur Sonderbehandlung par une commission d’enquête anglaise et polonaise. L’accusé déjà en années 1946-1948 avait une opinion dans cette question. Aussi en 1953, questionné par un juge d'instruction allemand, il était près d’avouer sa responsabilité d’avoir exécuté cette action à Stutthof.
La court trouva que l’accusé ne traita pas le chargement de Hoss comme un fait qui pouvait lui nuire, même s’il ne savait pas de sa condamnation et l’exécution de sentence. Car Hoppe connaissait le procès juridique des plus grands criminels hitlériens de guerre devant le Tribunal International d’Armée à Nuremberg. C’est là où Hoss, en témoignant en caractère de déposant, avoua sa responsabilité d’avoir asphyxié 2 millions des Juifs dans le camp de concentration à Oświęcim. Alors passer à Hoss la responsabilité d’avoir assassiné encore quelques ou quelques dizaines de mille des prisonniers juifs à Stutthof, n’avait presque aucune signifiance, même si Hoss avait vécu encore et avait dû déjà répondre devant la cour d’avoir commettre ces crimes. La défense d’accusé présenta aussi des témoins qui devaient voir des ordres écrits de la part de SS-WVHA concernant l'asphyxie des prisonniers juifs dirigés directement aux mains de Lagerfuhrer T. Meyer, en omettant le commandant. Ce témoin était Ehle, remplissant des devoirs de commandant du camp à Stutthof depuis avril 1945, chiffré sous les initiaux Eh dans la sentence de la court. La court ne croyait pas aux relations de ce témoin. »
En considérant la question de tirer aux Juifs par un tir à l'occiput, la court livra Hoppe de la responsabilité sur ce crime commis à Stutthof. Selon la cour d'assises, cet ordre, même s'il était publié, se liait avec des ordres généraux sur Sonderbehandlung. Ils constatèrent qu'il manque de preuves suffisantes pour affirmer sans doute que c’était Hoppe qui émet l'ordre. Finalement, la court dans l'affaire de l’exécution de l'action d'extermination des Juifs prit comme vrai le premier déposition effectué à la prison préventive. Selon la court, Hoppe seulement s'entremit dans la transmission de l'ordre de Glucks mais ne montra sa propre initiative dans Sonderbehandlung.
Cet article n'a pas d'intention de contester les principes de la sentence de la court Nationale à Bochum ou de demander de punir l'accusé qui peut-être sortit des horreurs de la guerre avec le morale brisé. Néanmoins, il faut poser deux questions fondamentales :
1) Pourquoi l'accusé Paul Werner Hoppe ne répondit pas devant la cour allemande de l'extermination à Stutthof des Polonais et des représentants d'autres pays, dont aussi des prisonniers de la guerre protégés par le droit international ?
2) Pourquoi la sentence était tellement bénigne malgré l’immensité des délits et de crimes commis à Stutthof ?
On ne répond pas à la première question. Ce resta le secret du système judiciaire en Allemagne pourquoi il était tellement contre l'usage des matériaux des preuves de la Pologne. Peut-être c’était la situation politique de la République Fédérale et dans le monde entier qui compta. C’était l’époque de la guerre froide.
On peut répondre à la deuxième question après avoir analysé non seulement la sentence de la court à Bochum, mais aussi la littérature scientifique sur Stutthof et des relations des témoins posées devant les autorités d’enquête polonaises. Il est une chose évidente que parmi des commandants des camps de concentration Paul Werner Hoppe ne se diversifia de rien de spécial. Sa personnalité n'avait ni de traits du sadisme ni de la cruauté. Hoppe essaya être juste, parfois même bienveillant (spécialement envers des prisonnières travaillant chez lui). On ne connais pas de cas quand il participa personnellement à effectuer des peines corporelles aux prisonniers mais il non plus ne les prévenait. Il ne s’intéressa pas comment les prisonniers furent traités dans les groupes de travail, il ne fit pas attention au fait que quelques groupes comme p. ex. Waldokmmando apportaient souvent au camp ses compagnons morts. Il n'appartenait pas aux adeptes zélés de la doctrine nazis, à ceux qui remplissaient des ordres et des souhaits de leurs supérieurs vite et avec trop de zèle. Mais il ne fit rien pour que l’hôpital à Stutthof proposa aux prisonniers une aide dans un cadre plus vaste. A l'avis des ex-prisonniers, peut-être des scientifiques- des juristes et des historiens examinant des crimes commis par le fascisme allemand pendant la deuxième guerre mondiale, la peine prononcée était trop modérée. Sûrement, on peut pas chercher de revanche à l'occasion de ce type de procès, mais de l'explication juste des circonstances des délits et des crimes commis contre leur co- frères, leur évaluation propre et de donner une sentence juste. Le Tribunal International de Guerre à Nuremberg se fit diriger par ces règles ainsi que tous les autres courts d’armée et des courts polonais civiles. On ne voulant pas la mort pour Paul Werner Hoppe on peut dire que la sentence n’était non seulement humanitaire mais aussi modérée.
A notre avis il faut chercher des raisons de la mollesse de la sentence dans les procédures pénitentiaire de la jurisprudence d'Allemagne d'Ouest. La cour national à Bochum en s'occupant de l'affaire de Hoppe se referait aux sentences de la Cour Fédérale (Bundesgerichtshof). En examinant les crimes nazies, la Cour Fédérale divisait souvent des fascistes en deux catégories. Dans la première se trouvaient des gens qui avaient le pouvoir et l'utilisaient pour donner des ordres de l'homicide, dans la deuxième ceux qui seulement aidaient à les exécuter. En suivant ces sentences, la cour à Bochum décida que comme des responsables directs de l' asphyxie des prisonniers dans tous les camps de concentration il faut considérer des autorités de III Reich hitlérien. C’étaient eux qui donnaient des directives et des ordres, c’étaient eux qui, selon la court de Bochum, tendaient consciencieusement à éliminer la nationalité juive ce qui était en accord avec une idéologie fasciste et des plans généraux pour résoudre la question juive en Europe. Ces autorités avaient le pouvoir d'agir dans chaque direction et pouvaient diriger l'extermination selon sa propre intention. A l'avis de la cour, telle prise en considération de ce fait ne signifiait pas que l'accusé Hoppe devait participer dans ces actions comme co- agissant. Dans une grande partie des cas des personnes aidant étaient responsables dans la même dimension que des autorités, s'ils se sont rejoints de sa propre volonté aux actions de leurs responsables. La cour décida que Hoppe ne peut pas être classifié dans ce groupe des criminels. Il ne participa dans l'action de sa propre, libre volonté- il exécutait seulement des ordres et aidait à réaliser une politique de l'extermination de la nationalité juives. Hoppe, à l'avis de la cour, ne s'arrangea pas avec ses responsables, il ne collaborait activement dans cette action. Pendant quelques cas d' asphyxier des prisonniers qu'il assistait du fait de sa fonction, il ne montrait pas d'enthousiasme et se trouvait de loin, donc selon la cour il était difficile de prouver son accord et approbation pour ces actions cruelles. Dans la sentence on peut lire qu'on ne peut pas prendre à la légère de la faute de Hoppe, parce qu'aussi par aider et une assiste inerte de nombreuses personnes étaient mortes. Par avoir transmis l'ordre d' asphyxier à Meyer et Heidl il était un témoin du crime et de cette façon il était personnellement co- responsable. Néanmoins la cour trouva que cette faute était radoucit par le manque d'engagement personnel dans pousser cette action à l'avance et le fait qu'il s'exclut de la sélection des prisonniers à la chambre de gaz. Dans la sentence on souligna aussi des témoignages parlant des essaies de l'ex-commandant à améliorer des conditions d'existence des prisonniers.
Finalement, la Cour National de Bochum porta un châtiment incommensurable avec l’immensité des crimes commis dans le champs de concentration à Stutthof.
En prenant en compte des raisons techniques on décida de ne pas publier de références. Les personnes intéressées peuvent faire leur connaissance dans l'original de cet article, publié à Zeszyty Muzeum Stutthof Nr 9 de 1990.
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Tłumaczenie: Katarzyna Byczek