Affranchissement
du camp
Au moment du
départ de deux derniers transports d’évacuation de Stutthof il y resta encore
150 prisonniers, inclus un groupe de 30 personnes avec ingénieur Hans Vey dans
une usine des machines G. Epp qui s’évada de dernier transport d’évacuation de
Mikoszewo. Une partie d’eux travailla au service des outils du camp, l’autre,
des grabataires, séjournaient aux baraquements du Vieux Camp. Après le départ
de dernier transport des prisonniers, P. Ehle ordonna de faire sauter le
bâtiment du crématorium.
Avant de
quitter le camp avec un groupe des SS-mans, il dressa des attestations aux
certains prisonniers confirmant le fait de les avoir libérés avec la date du 15
avril 1945, alors conformément à la décision de l’Inspectorat des Camps de
Concentration de dissoudre le camp. Les attestations furent distribuées aux
prisonniers dans le bâtiment de l'administration, Ehle les livra
personnellement. Le texte fut multiplié et des noms des prisonniers (sans
numéros) remplis en machine à écrire. Le document fut tamponné des sceaux ronds
de 3eme compagnie de guérite de KL Stutthof.
P. Ehle
quitta Stutthof, probablement, la nuit du 5 au 6 mai 1945. Selon un
ex-prisonnier, Marian Pawlaczyk, il fut présent encore le 5 mai, puisque ce
jour-la il organisa à l'administration un dîner d’adieu pour lequel il invita
quelques prisonniers embauchés aux bureau de l'administration en leur proposant
aussi le départ commun par bateau à moteur de Hel en Allemagne. Personne ne
profita de cette proposition autant dangereuse qu’amorale. Wehrmacht se chargea
entièrement du camp sous direction du commandant d’une unité stationnant sur le
territoire de Stutthof.
Le 26 avril
les armées soviétiques débarquèrent sur Presqu'île de la Vistule (Mierzeja
Wiślana). Des conditions difficiles du terrain dans le triangle entre Vistule,
Nogat et Lagune de la Vistule (Zalew Wiślany) empêchèrent d'avancer vite. La
destruction du système d’irrigation sur Żuławy par des Allemands provoqua une
submersion de sa grande partie ce qui ralentit d’une manière signifiante la
libération de ce terrain. La 2eme Armée de Garde attaqua du coté de Piława (maintenant:
Jantarnyj), au long du littoral et la 3eme Armée du 3eme Front de Biélorussie
du coté de Nowy Dwór Gdański. 60 000 soldats allemands, quelques dizaines
de mille de travailleurs forcés, prisonniers de guerre et des civiles se
trouvèrent entourés. La majorité des civiles, soldats et prisonniers se trouva
sur le terrain du camp Stutthof dans les baraques quittés par des prisonniers
évacués.
Le 3 mai
1945 Krynica Morska fut libérée. Le 8 mai les armées soviétiques atteignirent
la ligne de la défense allemande au début de Mierzeja Wiślana. On captiva
environ 22000 des soldats allemands. Les restes de leur forces furent entourés
à l'endroit de Stutthof. Le même jour on jeta sur le camp depuis des avions
soviétiques des tracts publiés par l’état-major du 2eme Front de Biélorussie
signés par général Rokossowski. On y informa que le 8 mai le commandement de
chef des forces armées avait signé un acte de capitulation sans conditions de
toutes les armées allemandes. Le texte du tract finit par un appel à rendre les
armes jusqu'à minuit en menaçant d'un assaut aux positions allemandes en cas de
ne se pas subordonner à cet ultimatum.
Encore avant
minuit des troupes allemandes quittèrent le camp, poussées par les armées
soviétiques en direction de la mer. La nuit du 8 au 9 mai après l'assaut des
armées soviétiques du coté de Kąty Rybackie et Nowy Dwór Gdański des troupes se
défendant sur Mierzeja Wiślana capitulèrent. A 3-4h du matin deux éclaireurs
soviétiques entrèrent au camp libéré des Allemands, quelques heures plus tard,
à 7-8h entrèrent des troupes de la division du colonel Siemion G. Cyplienkow de
48eme Armée du 3eme Front de Biélorusse commandés par lieutenant Sascha Jegorow
du 3eme bataillon du 717eme régiment. La porte de mort fut ouverte par commandant
adjoint du bataillon pour des affaires politiques, lieutenant Piotr
Michajłowicz Sliusarenko avec un groupe des soldats, parmi eux : capitaine
B. S. Baliukowicz, lieutenants A. I. Iliasow, A. K. Manochin, sergent N.
Mamedow, lieutenant-colonel N. A. Barinow.
Encore 150
prisonniers de Stutthof et 20 000 personnes civiles évacuées de la
Poméranie et de la Prusse-Orientale et des prisonniers de guerre de différentes
nationalités (en majorité des Polonais) se trouvèrent dans le camp. L’entrée au
camp des troupes de l’Armée Rouge engendra une réaction vive des prisonniers de
Stutthof pour qui ce moment se grava dans la mémoire pour longtemps. Antoni
Bizewski rappelle ce jour dans ces mots : « Le moment de la
libération du Stutthof était inattendue et rapide. Après le calmement du tir
d’artillerie qui durait quelques heures le silence est arrivé du coup. Puis, un
officier soviétique est venu et il nous a dit que la guerre était finie, que
nous étions libres et pouvions rentrer chez nous. La joie était énorme.
L’endroit de Stutthof était submergé, une seule route menait à Elbląg. Nous
nous avons organisé un char et un cheval et nous sommes partis dans cette
direction. »
Nombreux
prisonniers tinrent dans la mémoire le nom du commandant de 3eme bataillon de
717 régiment Sasha Jegorow qui dépassa comme premier la porte du camp. Sur son
territoire des batailles ne se déroulaient plus, le reste de Wehrmacht luttait
encore la nuit du 8 au 9 mai juste au bord de la mer et dans la foret à
l’endroit du camp. Le jour après avoir se soumis aux armées soviétiques, des
soldats allemands rendaient les armes sur le terrain du camp devant le bâtiment
de l'administration. Le départ des colonnes des prisonniers allemands par une
seule route sèche à Elbląg fut marqué à 1 h de l’après-midi. En même temps des
groupes des prisonniers quittèrent le camp, en rentrant chez eux par Elbląg.
Une partie essaya en vaine de se frayer un passage par Gdańsk, néanmoins à
cause de la submersion des routes et ponts ils devaient retourner et se diriger
à Elbląg.
On mis des
prisonniers malades de Stutthof, des prisonniers de guerre et des civils ayant
besoin de l’assistance médicale dans un hôpital de campagne numéro 692 de 48eme
Armée, d’où ils furent transportés à l’hôpital militaire numéro 4363 à l’endroit
d’Elbląg. Dans le groupe des 150 personnes pour lesquelles la fin de la guerre
arriva pendant leur séjour à Stutthof se trouvèrent majoritairement des
Polonais (hommes et femmes), une partie des Allemands, Russes, Tchèques. Ils
s’y trouvèrent parmi eux : Mikołaj Antoniewicz, Czesław i Jan Będzińscy,
Teofil Białowąs, Antoni Bizewski, Mieczysław Borowski, Małgorzata Chabowska, Józef
Chmielewski, Edmund Depolt, Bolesław Dobke, Piotr Drzewiecki, Władysław Dullek,
Kazimierz Dymczyk, Tadeusz Gańczarczyk, Adam Gawłowicz, Kazimiera Jackowska z
d. Piątkowska, Zofia Jackowska, Krystyna Jaworska, Walentyna Jaworska,
Stanisław Kędzierski, Adam Kostrzewa, Wanda Kotłowska, Jan Kroplewski, Józef
Kucharski, Alfred Stefan Kwapuliński, Zofia Lewandowska, Tadeusz Lewandowski,
Irena Miller, Bogusław Nogajski, Bronisław Nogajski, Stanisław Olczak, Bernard
Opiekuński, Marian Pawlaczyk, Zofia Piasecka, Tadeusz Płużański, Agnieszka
Przybielska, Helena Przytarska, Gertruda Puzdrowska, Rabski, Hubert Ruzicka,
Stanisław Ryger, Augustyn Sikorski, Słowiński z Łodzi, Helena
Stawska-Gieysztorowa, Edward Szuta, Barbara Szymańska, Wanda Śliwińska, Henryk
Smierz-Chalski, Hans Vey, Stanisław Wawrzyniak, Maria Weiznenerowska,
Franciszek Włodarczyk, Wiktor Woźniak, Stefania Zaborowska, Zygmunt Zając,
Witold Zbaraszewski.
Des unités
soviétiques se mirent immédiatement à préserver des traces de la documentation
accumulées sur le territoire du camp. Sur demande de la Commission
Extraordinaire de l’État composée de: général commandant Istomin, général
commandant Michalczuk, colonel Brezgin, colonel du service médical Frisow,
adjoint de procureur d’armée, commandant de la justice Swinorow dans la période
de mai à juin 1945 on mena une enquête préliminaire en cas des crimes commises
à Stutthof. Elles étaient effectuées par des commissions spéciales sous
direction des médecins d’armée- un chirurgien de l’armée colonel du service
médical professeur Dobyczin, expert de la médecine légale capitan Bracławski,
chef du laboratoire pathologique et anatomique de 48eme Armée, commandant
Popow et les ingénieurs- commandant Fiedorow et capitaine Kapustin.
Un groupe
spécial des officiers d’enquête se mis au travail de préserver des documents et
collecter des récits des ex-prisonniers. Les résultats du travail de cette
commission et d’autres recrutées de 48eme Armée furent mis dans les
procès-verbaux de Procureur d’Armée de l’URSS concernant des crimes commises
dans le camp de concentration Stutthof, transmis par le côté soviétique à la
Commission Principale pour l’Examen des Crimes hitlériennes en Pologne en 1966.
Un ensemble des procès-verbaux des expertises et des récits des ex-prisonniers
composé de 200 pages du texte dactylographié font une source très riche qui est
une documentation des crimes hitlériennes commises à Stutthof, et en même temps
c’est un des documents peu nombreux présentant le camp dans sa période
terminale.
Les
commissions commencèrent leur activité trois jours après l'occupation du camp.
Le 12 mai on effectua un examen visuel de l'ex-camp de concentration. La
commission dressa un procès-verbal dans lequel elle constata :
« Le
camp se compose de 1399 baraquements journaliers à un étage pour 500-600
prisonniers chacun. Cela veut dire que dans le camp entier pouvait séjournait
jusqu’à 75 mille personnes. Le camp fut protégé par une section spéciale de
l’armée SS. Sturmbannfuhrer Hoppe fut chef du camp. Presque tous les documents
des pièces de service du camp fut emmenés par Allemands, parmi ceux qui
restèrent on trouva : 1) un dossier avec des rapports journaliers sur
l’état et les mouvements des prisonniers, 2) une feuille avec extrait d'une
dénonciation dirigée vers le commandant du camp Sturmbannfuhrer Hoppe et 3)
quelques centaines des chartes d'enregistrement des prisonniers.
Une enquête
préliminaire en question du camp Stutthof établit qu’en années 1940-1945
« le camp fut un lieu d’extermination en masse des prisonniers de guerre
et citoyens soviétiques, expulsés par force au Reich et des citoyens d’autres
pays. Le camp se trouva sous la gestion de Gestapo et fut un des typiques
« camp de mort » créés par le gouvernement allemand pour annihiler
des prisonniers de guerre et des citoyens des pays occupés. »
Pour établir
un nombre des crimes commises dans le camp et révéler leur auteur, la
commission décida de diriger un groupe des officiers vers le camp afin de
collecter des témoignages détaillé dans tous les cas liés au camp de
concentration Stutthof.
En période
du 17 mai au 13 juin 1945 sur le territoire du camp travailla une commission
examinant des cas des décès des prisonniers. On établit que la mortalité
générale dans le camp entier d’épuisement, maladies et différents types de la
mort rapide se décrivit d’un nombre de 200-250 personnes par jour, parfois il
augmenta jusqu’à 700 ou même plus. La haute mortalité dans des hôpitaux résulta
non seulement de la maladie, mais aussi de la mort rapide. »
On classifia
cinq méthodes de donner la mort aux prisonniers : tir, empoisonnement dans
les chambres à gaz, injections dans un corps humain d’un liquide inconnu
résultant de la mort après 2-3 minutes, pendre et par lâcher les chiens en cas
des essaies de l’évasion.
Une
expertise technique menée le 14 mai sur le territoire du camp releva
l’existence de trois fours de crématoire et d’une chambre à gaz ce qui prouve
encore une fois, du point de vue de la commission, que des gens se trouvant
dans le camp de concentration Stutthof furent condamnés à l'annihilation,
l'anéantissement. Des conditions anti- sanitaires dans lesquelles ils se
trouvèrent, des baraques n’étant pas chauffés, l’alimentation pauvre,
insuffisante, un travail physique excessif durant 16-17h par jour, manque des
vêtements adéquats, spécialement en hiver, tout cela menait à l’épuisement
définitif des gens, cela veut dire à créer des conditions pour donner la mort
aux gens en masse par des méthodes citées.
Entre 9 et
11 juin 1945 des commissions soviétiques recrutées de 48eme Armée effectuèrent
des examens visuels des os trouvés au nord-ouest du camp, des tas des
chaussures et du stock des matériaux toxiques dans le camp.
Sur base de
l'examen visuel effectué, documentation trouvée, relations collectées des
ex-prisonniers et d'autres témoins des crimes, preuves matériaux, la commission
constate que « le camp de concentration Stutthof fut vraiment un camp de
mort ». Des conditions sanitaires générales dans le camp entier étaient
« totalement insuffisantes », des éclatements de l’épidémie du typhus
exanthématique étaient fréquents, des prisonniers malades n’étaient pas isolés
du reste de camp ce qui menait à la dispersion rapide des maladies provoquait
une mortalité énorme parmi des prisonniers. L’alimentation insuffisante, un
travail physique excessif, un rigueur régnant dans le camp augmentaient le
nombre des décès.
Donner la
mort aux prisonniers se passait dans une chambre à gaz par l’usage du gaz
vénéneux nommé « Zyklon B». L’usage de cette méthode est confirmé
dans les récits des témoins, par l’existence de la chambre à gaz- on trouva à
côté d’elle des boites vides du « Zyklon B » usés, on révéla 27 coffres
dans un des stocks du camp, des boites sans « Zyklon B » en nombre de
50 et un coffre avec « Zyklon B » commencé dans la pharmacie.
Dans la fin
de l'opinion de la commission on souligne que, sauf les cas de la mort
naturelle en suite de la maladie, on donna la mort intentionnellement et
consciemment aux prisonniers les plus faibles et épuisés, ce qui augmentait une
mortalité haute déjà dans le camp.
La commission
Extraordinaire d’État termina l’enquête préliminaire en question des crimes
commises à Stutthof vers la fin du juin 1945. Tous les documents collectés
ainsi que le travail de la commission on enregistra sur le film et la pellicule
photographique ce qui confirma des conclusions finales mises dans les rapports.
Des actions principales pour collecter des matériaux de documentation pour des
plaidoiries préparées par le personnel du camp et d’autres personnes
responsables des crimes commises à Stutthof furent repris vers la fin d’août
1945 sur demande de la Commission Principale d’ Examen des Crimes Allemandes en
Pologne à l’époque.
M. Orski
« Les derniers jours du camp de concentration Stutthof »
Tłumaczenie:
Katarzyna Byczek.
L’arrêt de chemin étroit « Stutthof
Waldlager » (un cadre du film, mai 1945)
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